Le surpoids / L’obésité
Depuis mon enfance, j’ai observé ma mère suivre divers régimes : le régime à base de jus d’ananas, le régime soupe aux choux, le célèbre régime WW (sans mentionner son nom), le régime sans féculents, ainsi que le régime Montagnier. Ces années 80-90, marquées par l’influence du lobby du sucre, nous ont fait croire que les graisses étaient néfastes, tandis que l’aspartame et les édulcorants étaient des alternatives bénéfiques. Pourtant, depuis leur apparition, perdre du poids n’est toujours pas chose aisée et les personnes en surpoids ou obèses sont toujours plus nombreuses.
À l’âge de treize ans, il m’a semblé naturel de suivre le chemin de ma mère, car je percevais des changements dans mon corps et je me trouvais trop enrobée. J’ai donc décidé de l’accompagner chez WW, et je dois avouer que cela a profondément affecté ma relation avec la nourriture : privations, crises de boulimie, jalousie envers ceux qui pouvaient manger ce qu’ils souhaitaient, sautes d’humeur, et ainsi de suite. Tout cela, sans résultat, car je ne parvenais pas à perdre de poids. Je me suis aussi identifiée à des personnes plus âgées, souvent en surpoids, voire en situation d’obésité. À treize ans, de telles expériences bouleversent nos repères, notamment sur le plan psychologique. Ces personnes avaient certainement besoin d’aide pour perdre du poids et améliorer leur santé, tandis que moi, j’avais surtout besoin d’un soutien psychologique.
Cette mascarade a perduré jusqu’à mes trente-huit ans : j’étais abonnée à un régime de restriction calorique après avoir adopté un régime protéiné à dix-huit ans. Les résultats étaient éphémères, me permettant d’apprécier mon corps pendant quelques semaines, mais je finissais par retrouver un poids encore plus élevé peu après. Ce phénomène est connu sous le nom d’effet yo-yo, qui laisse des séquelles durables.
Aujourd’hui, les crises de boulimie font partie de mon passé, grâce aux nombreuses transformations que j’ai intégrées dans ma vie quotidienne et mon alimentation.

J’ai à cœur d’aider toutes les personnes qui luttent quotidiennement contre cette graisse tenace dont elles n’arrivent pas à se défaire, malgré des efforts souvent considérables.
La perte de poids est réalisable grâce à un suivi approprié et à des efforts constants au quotidien. Comprendre les mécanismes biochimiques de base constitue souvent une clé essentielle pour une perte de poids progressive et durable.
Mon rôle est de vous guider dans la compréhension de ce qui est bénéfique pour vous, de vous expliquer le fonctionnement de votre corps, d’interpréter les messages qu’il vous envoie et de vous aider à y répondre de manière optimale.
Je comprends votre souffrance, vos efforts non récompensés et vos découragements, car j’ai également traversé ces épreuves.
Les troubles digestifs
Lorsqu’on consomme des aliments, ceux-ci subissent un processus complexe permettant l’absorption des protéines, glucides, lipides, vitamines et minéraux. Ce phénomène global est désigné par le terme « digestion ». Si un maillon de cette chaîne ne fonctionne pas correctement, les conséquences sur la santé peuvent être significatives, entraînant des carences, des problèmes immunitaires, entre autres.
La digestion est un processus élaboré qui débute dans la bouche, se poursuit dans l’estomac, puis dans les intestins (duodénum, intestin grêle, côlon…) pour culminer dans le rectum.
Ensemble, nous cherchons à identifier la cause de vos douleurs. Bien que l’accompagnement pour ces troubles puisse parfois être long, je m’engage à faire tout ce qui est en mon pouvoir pour vous apporter un soulagement.
Pourquoi ce processus peut-il être long ? Des affections telles que la candidose (Candida albicans), le syndrome du côlon irritable (souvent considéré comme un diagnostic fourre-tout) et la dysbiose se sont développées au fil du temps. Il est donc nécessaire d’accorder le temps nécessaire pour les voir disparaître enfin.

Depuis toute petite déjà les larmes me montaient aux yeux très facilement. Mes parents voyaient cela comme une fragilité. Mais ce qu’ils ne voyaient pas c’était ma créativité, le plaisir très développé que j’avais à ressentir la musique, l’art pictural ou les émotions transmises dans un film. Personne ne m’a aidé à apprivoiser mes émotions débordantes : « tu es trop… ». La phrase que très bon nombre de personnes m’ont dite depuis ma plus tendre enfance. « Magali parle trop en classe, Magali est trop sensible, Magali doit apprendre à se protéger,… »
Pendant de très nombreuses années, je suis passée par des états dépressifs, j’ai connu 2 burn out et les hauts et les bas, l’impulsivité… faisaient partie intégrante de mon quotidien. Ce n’était pas facile à vivre pour moi mais également pour mon entourage.
C’est seulement à l’âge de 40 ans que la psychologue de ma fille m’a fait comprendre que mon fonctionnement est probablement celui d’une personne à haut potentiel :
Les troubles de l’humeur

- parler vite (promis, je fais de gros efforts),
- pensées en arborescence,
- hypersensibilité : lumière, bruit, émotivité, intuition,
- soucis du détail,
- perfectionnisme (qui amène souvent au burn out),
- amitié parfois trop intense,
- empathie,
- connexion à la nature et aux animaux,
- puissance des sentiments
- besoin important de sommeil
- investissement (quand je fais quelque chose, c’est à fond)
- …
Cependant, c’est trois ans plus tard que j’ai passé les « tests » chez une neuropsychologue, où le diagnostic est tombé : j’ai un TDAH (Trouble Déficitaire de l’Attention avec Hyperactivité) et je suis HP (Haut Potentiel).
La nutrithérapie m’a permise de nourrir mon cerveau de manière efficace, contribuant ainsi à la réduction des crises de boulimie, fréquentes chez les personnes atteintes de TDAH, car leur cerveau fonctionne principalement avec du sucre. En intégrant des glucides complexes (sucres lents), je parviens à mieux réguler ma consommation de sucre tout au long de la journée.
L’approche holistique de la nutrithérapie m’a également aidé à être plus à l’écoute de mes besoins, à mieux comprendre mes émotions, et à m’accorder des moments de détente. De plus, j’ai pu me complémenter de manière efficace, car les carences nutritionnelles peuvent exacerber les troubles.